L’hôpital de Kabinda souffrait de dépendre des aléas d’approvisionnement et des coûts du gasoil pour produire l’électricité de ses groupes électrogènes. Pour y remédier, PVDD a envisagé de mettre en place une filière de substitution qui utiliserait l’huile de palme comme carburant. Cette huile produite localement et en respectant le principe de développement durable cher à l’association, serait alors consommée localement.
Il a d’abord fallu maîtriser le réseau d’approvisionnement en noix. Pour cela, des palmeraies existantes ont été réhabilitées et de nouvelles ont été créées sur des friches. La cueillette est ensuite faite en propre ou par fournisseurs attitrés.
Deuxième partie du programme ; la fabrication de l’huile de qualité carburant. Pour l’occasion, une huilerie pilote a été fabriquée avec un équipement spécial pour la cuisson, le pressage, le filtrage et le contrôle d’acidité (mis au point par PVDD en collaboration avec l’école centrale de Lille). Le résultat final est une huile de qualité carburant à un prix de revient compétitif.
3ème étape : la maîtrise du fonctionnement du groupe électrogène. L’enjeu était de le faire fonctionner indifféremment au gasoil ou à l’huile de palme. Avec l’aide de l’association belge CODEART, un 2ème circuit d’alimentation a donc été ajouté au moteur diesel du groupe électrogène avec un 2ème réservoir qui permet la fluidification de l’huile de palme en continu par chauffage.
Dernière étape : L’installation à l’Hôpital de Kabinda.